Voici un post que j´avais écrit il y a quelques années et que je n´ai jamais pris le temps d´illustrer et de poster. Les prix ne sont surement plus d´actualité (si quelqu´un veut me payer le voyage, je veux bien y aller pour les mettre à jour 😉 ).
Je suis parti en charmante compagnie redécouvrir la Grèce, pays dans lequel je suis allé plusieurs fois quand j’avais entre 7 et 11 ans. Nous avions prévu de faire Santorin, Paros et Athènes, en modulant en fonction des envies.
Santorin
Paros
Athènes
Le matériel :
Pour ma part, un sac à dos de 60l, avec une moitié de tente 4 places à l’intérieur (l’autre moitié étant portée par une autre personne), un sac de couchage (pas très utile ou alors prendre un sac pas chaud), un sac à viande qui m’aura servi de sac de couchage, un matelas auto-gonflant (qui aura rendu l’âme le premier soir…), une popote avec des cubes d’alcool solide (pas super efficace), et des changes. Plus un sac de 20l en bagage à main, pour mettre mon matériel photo. Pour ce dernier, j’ai fais simple : D700 sans grip, un 24mm, un 50mm et c’est tout (avec bien sur cartes mémoire, batterie de rechange et un filtre polarisant).
Les tarifs (à la louche pour donner une idée):
Il y a 20 ans, c’était moins cher (LOL). Les tarifs à Santorin sont comme à Paris, Paros comme en France et Athènes un poil moins cher.
Le billet d’avion A/R Paris / Athènes nous a coûté 218€. L’aller aéroport d’Athènes / Pirée, en bus, était à 5€. Le ferry Pirée / Santorin, 31€, Santorin / Paros, 17,50€, Paros / Pirée, 30,50€, par personne bien entendu. Les tickets de bus dans les 2€.
Niveau logement, le camping c’était environ 8€ / personne / nuit. Bonne surprise à Athènes où l’hôtel nous à coûté « seulement » 60€ la chambre triple (Hotel Fivos |23 Athinas St | Monastiraki).
La nourriture, au resto, c’était dans les 10€ le plat. À savoir que l’eau est payante, environ 2€ la bouteille, et aussi le pain, ~1,50€. On peut quand même manger pour pas trop cher en se nourrissant de souvlaki pita (entre 2 et 2,5€) mais c’est vite lassant. Pour arroser tout ça, on peut prendre une Retsina, un vin grec typique, dans les 4,5€ la demi bouteille, une bière grecque en canette de 33cl est à 2€, le même prix que pour un café frappé. Il faut goûter au yaourt grec (marque « total », ~3,5€ les trois pots de 200g – maintenant en vente en France chez monoprix mais pour plus cher forcément), avec du miel c’est terrible, et au tsatsiki et… en fait il faut goûter à tout ; tout est bon.
Le voyage
L’avion, un A321 de notre compagnie nationale, a décollé de Charles de Gaulle. J’ai été agréablement surpris par le service à bord. En effet, nous avons eu droit à un bon déjeuner arrosé de la boisson de notre choix.
infos : Le vol pour Athènes dure environ 3h. Notre avion volait à 9000m d’altitude, 900km/h et il faisait -34°C à l’extérieur.
À l’atterrissage, nous récupérons les sacs et fonçons au Pirée prendre le bateau pour Santorin. Le trajet en bus, climatisé, c’est pas du luxe, dure environ 1h, nous avons le temps de prendre un truc à manger avant d’embarquer et surtout des bouteilles d’eau. Prévoir d’acheter la nourriture vers la porte 7, car vers la 3, il n’y a rien d’autre qu’une enseigne bien connue vendant des cafés hors de prix. Le Pirée, c’est grand, il nous a fallu ~15min de marche entre les portes 7 et 3, où nous sommes montés sur un vieux ferry tout moche mais qui s’est révélé très bien par rapport à ceux récents que nous prendrons plus tard. Le trajet pour Santorin se fera de nuit et dormir sur un ferry, c’est pas top. Nous avons commencé la nuit sur un des ponts avant, les ponts arrières étant éclairés et peuplés, mais avec le vent, nous avons migré à l’intérieur sur des fauteuils.
Santorin
Arrivés à Santorin, je suis déçu, je pensais arriver avec une jolie lumière de soleil levant sur des maisons blanches aux toits bleu, et bien nous étions dans l’ombre de l’île et le bateau accoste au port d’Athinios, où il n’y a rien d’autre que des « gros grecs aux cheveux gras » qui te saute dessus pour t’emmener dans leur chambre « la plus belle de l’île ». Un conseil à vous, loueurs de chambre, appartements et autres logements : envoyez de jolies femmes sympas chercher des clients, ça fonctionnera mieux. Nous nous éclipsons, non sans avoir quelques loueurs qui s’accrochent et montons dans le bus pour Fira, la ville principale de l’île perchée en haut de la falaise. La circulation dans la rue principale est assez dingue, c’est étroit et blindé de voiture, camion, moto…
Pour se rendre au camping, il faut trouver l’agence « pelikan travel » dans la rue principale, et descendre la rue en face, il se trouve facilement. Une astuce pour y arriver directement est de trouver le gérant à l’arrivée au port d’Athinios et il vous y emmènera. Ce camping est propre, avec piscine, et il n’y avait pas trop de monde.
Un truc quasi incontournable à faire à Santorin, c’est d’aller à Oia (prononcer I-A). La petite église avec le toit bleu qui représente la Grèce dans notre imaginaire, et bien c’est là-bas. Il y a un bus, blindé de touriste, qui y va, et donc on débarque là-bas entouré d’autres touristes descendus d’autres bus… pas mon truc. Mais c’est un joli petit village avec ses maisons blanches à flanc de falaise, des ruelles et des escaliers partout, il y a moyen de s’éloigner du flot de touristes et de découvrir tout ça tranquille, surtout qu’un touriste de base, c’est feignant et ça ne descend pas plus de 10 marches pour aller voir ce qu’il y a plus loin. Nous avons quand même pu trouver un petit « resto » tenu par une mémé à l’écart de la foule pour boire un café avant le couché du soleil, vers 20h/20h30. Et là, j’ai eut un choc : une véritable marée humaine à envahi les ruelles tournées vers le soleil, un truc dingue où il était très difficile de circuler et où la température était monté de plusieurs degrés de par l’attroupement. J’arrive quand même à m’éloigner et trouver des points de vue pour faire des photos, je cours, je grimpe et les filles suivent de loin. Ce qui me fait marrer, c’est que le touriste, ça ne se posent pas de questions, il prend des photos, qu’il y ait 20 personnes ou un terrain vague dans le champ. Et quand le soleil s’est couché, il applaudit.
Un truc pas mal, c’est de faire une visite en bateau. Nous avons choisi la compagnie « Kamari tours », qui pour 25€ nous emmène en bus au port où nous prenons le «Jason », petit bateau plus rapide que les voiliers blindés de monde des compagnies concurrentes qui nous permet d’être en premier sur les sites et d’en profiter un peu au « calme ». Le premier arrêt est sur le volcan au centre de Santorin ; 126m d’altitude mais il fera abandonner ou peiner les touristes en tong. Un conseil : quand on marche, on prend des chaussures adaptées, surtout en terrain difficile. En redescendant, nous nous baignons dans les « hot springs », en mer, où l’eau est chaude mais à l’air bien crade, avec de la vase qui flotte à la surface. On ressort orange, du fait du souffre (?) qui se trouve dans l’eau à cet endroit.
Deuxième arrêt à « Thirassia », où on ne sera que sept à gravir les marches jusqu’au sommet de l’île où il n’y a rien de spécial ; un resto, des ruines et un distributeur de billets.
Troisième et dernier arrêt à Oia, en mer, où nous allons assister au couché du soleil. C’est beau et agréable.
Nous avons visité le musé de Fira, qui relate l’histoire de l’île. Intéressant de voir la « technologie » de l’époque (17ème avant JC) qui n’est pas si éloignée de la notre en fait : rues pavées, peintures déco dans les logements…
Paros
Le troisième jour, nous repartons par le bateau « blue Naxos » jusqu’à Paros. Une fois de plus, à la descente, nous sommes harcelé par des types voulant nous emmener dans leurs hôtels. Mais moi je veux aller au camping Naoussa ; ça tombe bien, il y a un homme avec une pancarte pour cette destination. Le trajet se fait dans un vieux van blanc anémique conduit à la mode locale : vite et n’importe comment.
Cette île, et ce camping, j’y ai été quand j’étais plus jeune. Ça n’a pas beaucoup changé ; c’est calme et beau. Ça nous fait un gros contraste avec Santorin.
Le camping est désert, et je pense qu’il n’a pas été nettoyé depuis la dernière fois que j’y ai été ! La zone lessive ressemble à une décharge et la cuisine est d’une saleté exceptionnelle avec plein de chats tout pourris qui nous traînent dans les pattes. Mais on est tranquilles et c’est pas trop cher (6€/nuit/pers tente incluse).
Le village de Naoussa est à environ 30mn à pieds. Il est agréable, avec ses ruelles blanches et calmes. On peux s’y baigner, y manger (le resto « Meltemi » le long du port est bien ; l’addition nous était servie avec une fiole de gnôle histoire de digérer, voir du gâteau si on n’avait pas prit de dessert, sympa).
Parikia est moins jolie.
Golden beach, c’est bien pour se baigner mais les parasols sont payants (8€ le parasol !).
Athènes
Le bateau qui nous ramènera à Athènes est le « blue star Paros ». Une fois au Pirée, le métro permet d’aller à « Monastiraki », le quartier d’Athènes où nous avions notre hôtel. Juste à coté, il y a le quartier de « Plaka », remplit de trucs à touristes, l’acropole, que je ne présente pas et qui est en travaux perpétuels.
Nous avons joués les touristes en prenant le petit train (sunshine-express). C’est… nul, je ne vois pas d’autres mots ; 45min avec quatre commentaires dans un anglais médiocre entrecoupés d’arrêts interminables pour que les passagers puissent se sauver. Mais ça repose.
Paris
Le retour est dur comme à chaque fois. Je suis détendu et bien loin de tous ces costards cravates courants la « rat race ».